Au total, elle aurait vendu six de ses enfants. Ce cas a été référé à la Child Development Unit (CDU) et au poste de police de Quatre-Bornes. Une mère, âgée de 38 ans, a récidivé. Quatre jours après avoir donné naissance à une petite fille le dimanche 14 février, à l’hôpital Victoria, à Candos, elle aurait vendu la dernière-née. Une visite de son domicile a été effectuée par les autorités. Sa fille de 16 ans a expliqué aux policiers que sa mère est coutumière du trafic d’enfant. Elle aurait dans le passé vendu cinq autres enfants. L’adolescente a, toutefois, affirmé ne pas connaître le montant de ces « transactions » ni à qui ses frères et sœurs ont été vendus. La police de Quatre-Bornes enquête.
Réagissant sur ce sujet épineux qu’est le trafic d’enfant, Rita Venkatasawmy, Ombudsperson for Children, explique que l’on ne dénombre pas beaucoup de cas « pour la simple raison que cela se passe derrière des portes closes ». « Il est difficile de détecter les cas de trafic d’enfant », insiste-t-elle. Tout en ajoutant que le trafic d’enfant est la pire forme d’abus surtout si c’est fait à des fins sexuelles. « Je condamne fermement le trafic d’enfant et l’abus sexuel. Un enfant est un être vulnérable. Cette personne risque gros car la loi est très sévère à ce sujet », précise l’Ombudsperson for Children.

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