La parole des personnes LGBT (lesbienne, gay, bisexuel et trans) ne devrait pas être limitée aux débats concernant leurs droits, leurs identités et leurs revendications, estime Gender Links. Ce sont des citoyens à part entière, des contribuables qui apportent leur pierre à la société. A ce titre, ils devraient aussi avoir voix au chapitre dans les débats de portée nationale, tels que le Budget et les élections générales, affirme l’association.

L’organisation a animé un atelier à l’intention de journalistes de divers titres de presse, le lundi 13 mai, sur cette thématique. Ces animateurs, la Programme Officer Sheistah Bundhoo-Deenoo et Marie-Annick Savripène, journaliste et consultante pour Gender Links, mais aussi Najeeb Ahmad Fokeerbux de la Young Queer Alliance, ont notamment souligné l’importance de faire attention aux terminologies utilisées en écrivant sur des personnes LGBT et aux images. Le point qui est ressorti : le respect des droits humains en toute circonstance. Cela afin de ne pas renforcer les stéréotypes.

Anushka Virahsawmy, directrice de Gender Links, a également animé une discussion sur les droits à la santé sexuelle et reproductive. Soulignant, une fois encore, la nécessité d’interdire le mariage avant 18 ans, de s’attaquer au problème des grossesses précoces et de criminaliser le viol conjugal.

Gender Links, présente à Maurice depuis 2008, milite entre autres pour une meilleure représentation des femmes dans la sphère publique, notamment dans les médias. Plus largement, l’organisation milite en faveur d’une société inclusive.

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