Devant le feu roulant des questions du Comité des nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale, la délégation mauricienne a offert un «triste spectacle». C’est ainsi que José Moirt résume la performance du ministre des Droits humains en Suisse, les 14 et 15 août. L’avocat et membre de la plateforme Affirmative Action, qui y était aussi pour présenter un rapport alternatif, a prévenu que le but n’était pas de «s’attaquer au ni de déstabiliser» le gouvernement. Mais plutôt de le placer devant ses responsabilités.

Afin d’encourager cela, Affirmative Action lance une campagne de lobbying auprès des chancelleries étrangères à Maurice. Tout en poursuivant des actions de terrain pour sensibiliser la population sur les engagements pris par Maurice devant les instances internationales. L’une d’elle, rappelle José Moirt, consiste à mettre en œuvre une réforme électorale qui fasse cesser les divisions sur la base ethnique des candidats aux élections. Ce qui fait dire à l’avocat que les Mauriciens vivent en paix entre eux tant que les politiciens ne se mêlent pas à cette relation.

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