L’énergie produite à Maurice en moins à partir de sources renouvelables locales était en baisse de 5,1% comparativement à 2017. Elles comptent toutefois pour 21% du mix énergétique en 2018. C’est ce qui ressort du rapport sur la consommation d’eau et d’énergie publié par Statistics Mauritius, le vendredi 7 juin.

La bagasse pèse le plus dans le panier des énergies renouvelables (88,1%) même si elle était en baisse de 7,2% en 2018 comparativement à l’année précédente. En revanche, l’hydroélectricité est en hausse par 39%, le gaz d’enfouissement par 26,7% et le photovoltaïque par 23,5%.

Maurice s’est fixé pour objectif d’atteindre les 35% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2025.

La demande d’énergie primaire («total primary energy requirement») était en baisse de 0,9% en 2018 comparativement à 2017. La consommation a, elle, augmenté de 0,1%.

Les importations de produits pétroliers (en hausse de 0,8%) comptaient pour 59% des besoins énergétiques, le charbon pour 28%. Le pays a utilisé 4,9% de charbon en moins mais 2,2% de produits pétroliers de plus.

La facture pour l’importation d’hydrocarbures s’élevait à Rs 37,5 milliards, en hausse par 27,7% comparativement à 2017.

De 2017 à 2018, la réexportation et les activités d’avitaillement («bunkering») de produits pétroliers a augmenté de 18%.

La production d’électricité est en hausse de 0,4%, passant de 3 120 GWh en 2017 à 3 132 GWh. Les «Independent Power Producers» ont contribué à hauteur de 57% de la production nationale, le reste étant fourni par le Central Electricity Board.

Si le pic énergétique était à 468 MW pour l’île Maurice l’année dernière (soit 1,3% de plus qu’en 2017), celui-ci est resté le même à Rodrigues (8 mégawatts).

Pour ce qui est de la pluviométrie, celle-ci était supérieure par 32% en 2018 comparativement à l’année précédente. L’eau potable traitée était en hausse de 9,2% (285 millions de mètres cubes). Le mois de janvier a été le plus arrosé, avec des pluies équivalant à près de trois fois la moyenne saisonnière. El mois d’août fut le plus sec.

Les données ont été compilées en collaboration avec le Central Electricity Board, la Central Water Authority, la Water Resources Unit, les compagnies pétrolières, les «Independent Power Producers» (IPPs) et le service de météorologie.

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