Le groupe Harel Mallac a clôturé l’année 2021 avec un chiffre d’affaires (CA) consolidé de Rs 3,6 milliards, en hausse par rapport à 2020 (Rs 2,9 milliards), porté par une meilleure performance de toutes ses divisions.
Un chiffre d’affaires qui témoigne d’opérations revigorées
La division Technologies enregistre une performance en hausse de 25 %, portée par de meilleures ventes, malgré l’augmentation des coûts des importations. Ses résultats avant frais financiers témoignent de la même tendance haussière, avec Rs 17 millions de profits avant frais financiers (PBFC), contre Rs 21 millions de pertes en 2020.
Bien que très impactée par la fermeture prolongée des hôtels, la division Chimie publie une amélioration notable de ses résultats avant frais financiers (Rs 53 millions, contre des pertes de Rs 30 millions en 2020). La performance du groupe MCFI (opérant dans les secteurs de l’eau, des solutions agricoles et industrielles) résulte d’un regain des ventes en 2021, d’une réorganisation interne depuis 2019 avec recherche accrue d’efficience opérationnelle, ainsi que de la contribution entière au CA de la part de Suchem, acquise mi-2020.
La division Equipements et Systèmes inclut désormais ses nouvelles entreprises spécialisées dans la maîtrise de l’air : Aerolik Ltd et Aerolik.OI (anciennement Aldes Maurice et Réunion). Malgré d’importantes difficultés d’approvisionnement sur certaines lignes de solutions, la division améliore sa performance opérationnelle et publie un PBFC de Rs 60 millions (contre des pertes de Rs 3 millions en 2020).
La division Investissements et Corporate comprend le portfolio immobilier et les investissements du Groupe dans les entreprises associées (hôtellerie, énergie, construction et ingénierie). La quote-part d’Harel Mallac a sans surprise été affectée par la fermeture prolongée des frontières mauriciennes jusqu’à octobre 2021, ce qui se reflète dans des pertes de Rs 55 millions pour l’année.
Le groupe renoue avec la profitabilité opérationnelle
Harel Mallac publie ainsi un PBFC de Rs 133 millions pour l’année 2021, mais enregistre des pertes après taxes de Rs 15 millions résultant, d’une part, de frais financiers (Rs 80 millions), et de l’autre, de la quote-part du groupe dans ses associés (Rs 66 millions). Le flux de trésorerie des opérations s’améliore également, avec des fonds nets générés de Rs 58 millions (Rs 71 millions absorbées en 2020).
Perspectives mitigées sur l’année 2022
La direction d’Harel Mallac compte bien continuer sur sa lancée, ainsi que ses mesures prises pour plus d’efficience opérationnelle et d’optimisation des revenus. Alors que tous les observateurs semblaient optimistes quant à une sortie de crise post-Covid, il est maintenant attendu que le conflit russo-ukrainien, s’il se poursuit, affecte les conditions et coûts d’approvisionnement et exige de tous les opérateurs de maintenir une vigilance accrue sur le contrôle des coûts et la génération de liquidités.
Facebook Comments