Il n’y a pas un jour où le pays n’enregistre de cas. Alors que Maurice entame sa troisième phase de déconfinement, ceux-ci continuent d’augmenter. Les Zones Rouges sont d’actualité et à ce jour nous comptons 367 cas actifs. Devrions-nous, à ce stade, arrêter de compter les cas et s’adapter plutôt à la situation actuelle ?
Avec la réouverture des frontières, le 15 juillet prochain, certains Mauriciens ont manifesté leurs craintes que le virus se propage et que de nouveaux variants soient importés d’autres pays. Cependant, avec une l’économie chancelante, le pays n’a d’autre choix que de relancer la plupart des activités. Ainsi, depuis le 1er juillet, notre île a entamé la troisième phase du déconfinement, permettant à de nombreux secteurs et activités de reprendre. Des protocoles ont été établis par le gouvernement pour la réouverture des frontières. À travers ceux-ci, nous pouvons constater qu’une option de ‘pays ouvert avec test et quarantaine obligatoires’ a été retenue. Pour certains, les cas quotidiens sont devenus une norme. Les Mauriciens sont-ils insouciants ou se sont-ils adaptés à la situation actuelle ?
Pendant plusieurs mois, Singapour a imposé des mesures strictes pour éviter toute propagation du virus. Une des mesures a été de laisser ses frontières pratiquement fermées aux autres pays. Par ailleurs, les habitants n’étaient pas autorisés à se regrouper aux restaurants. Le nombre de personnes autorisées à s’y rendre n’était pas plus de deux par table. Des mesures qui ont réduit le nombre de cas enregistrés par jour entre 4 et 20. Alors que plus de 40 % de la population étaient vaccinés, Singapour se prépare à nouvelle phase, celle de mettre fin à la propagation du virus.
Alors que Maurice vise également l’immunité collective, environ 48% de sa population ont recu leur première dose de vaccin, soit 597 985 personnes enregistrées à hier. Par ailleurs, 346 883 d’entre elles ont recu leur deuxième dose. Avec l’arrivée de 60 000 doses du vaccin Sputnik V et le lancement de la campagne de vaccination ce lundi 12 juillet, 30 000 personnes additionnelles pourront se faire vacciner. Cette stratégie pemettra de remettre en marche de nombreuses activités qui pourront par le suite contribuer à relancer l’économie. La plupart des pays sont à court d’options, l’île Maurice ne faisant pas exception. Ainsi, nous tentons toutes nos chances même si nous y risquons beaucoup. De ce fait, quelque part, Maurice mise le tout pour le tout pour retrouver une stabilité, quitte à s’adapter et à vivre avec le virus.
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