«Le jeûne n’est pas de s’abstenir de manger et de boire ; certes, le jeûne est de s’abstenir des futilités et des obscénités. Ainsi, si quelqu’un t’insulte ou agit avec toi avec ignorance alors dit : Certes, je jeûne ; certes, je jeûne»

Ces paroles du dernier Messager de Dieu, Muhammad (paix soit sur lui), nous invitent à écarter toute réaction émotive à une provocation. Si quelqu’un nous a insultés, qui plus est il y a longtemps de cela, choisissons un moment autre que le mois du Ramadan pour réagir et exiger réparation.

Parmi les dernières nuits du Ramadan est la nuit d’Al Qadr. Elle est au-delà de ce que nous pouvons concevoir. Al Qadr, c’est le destin, le pouvoir, la détermination. Or Dieu est aussi appelé Al Qadir, Al Muqtadir dans le sens de Celui qui a tout pouvoir, Celui qui est infiniment capable. La foi musulmane repose sur le fait de ne donner aucun pareil, aucun partenaire, aucun associé à Dieu. Rien ne Lui ressemble. Ainsi Son pouvoir, Sa capacité n’a rien de comparable.

La nuit d’al Qadr, chaque année, est celle où Ses ordres sont décrétés aux anges, le destin de chaque être humain est ainsi déterminé. Le croyant se tourne vers Dieu, l’Unique, en cette nuit particulièrement, pour L’invoquer, chercher Son pardon, implorer Sa miséricorde. Demander le meilleur en ce bas monde, mais surtout dans l’au-delà. Car la destinée finale du croyant est auprès de son Créateur.

La nuit d’Al Qadr est connue comme «meilleure que mille mois», soit un évènement qui dépasse notre compréhension matériel le de l’espace-temps. Comme les anges que nous ne pouvons voir et qui y font leur apparition, Dieu y avait fait descendre aussi le Coran. Auparavant, parmi les écritures que nous connaissons, la Torah, les Psaumes et l’Évangile, dans leurs formes originelles, furent envoyés respectivement à Moïse, David et Jésus, paix soit sur eux. Les musulmans croient en ces derniers comme des Messagers de Dieu, au même titre que Mohammad, paix soit sur lui. Ce dernier est l’ultime envoyé venu pour l’humanité entière. Or si le Coran est descendu durant la nuit d’Al Qadr dans sa globalité jusqu’à notre monde, ce n’est que sur vingt-trois ans que le Livre sera transmis, au fur et à mesure des circonstances, en différentes parties, au dernier Messager par l’ange Gabriel.

Remarquons que nous nous référons à la descente du Coran, et non à sa révélation. Car il s’agit là de la Parole de Dieu, inchangée, émanant du Créateur et parvenant jusqu’à nous. Une révélation s’appliquerait à une chose qui existe déjà en nous ou parmi nous, qui est cachée et qui doit être dévoilée. Le Coran n’est pas ainsi car il vient de Dieu, comme d’autres Livres qui, toutefois, contrairement au Coran, ont été modifiés par les hommes au cours des siècles. Les différentes parties du Coran ne sont pas, non plus, des «versets» mais bien des «ayaat», des signes prodigieux ou miraculeux qui sont destinés à guider l’humanité. Et, maintes fois, le Coran nous renvoie à d’autres «ayaat» qui sont dans l’univers, dans le monde, dans l’histoire, en nous et autour de nous. La Parole de Dieu fait ainsi appel à notre raison, notre cœur et notre âme afin que nous reconnaissions Dieu dans Son unicité absolue, nous L’adorions et nous recherchions Son plaisir. Telle est la guidance divine, le destin auquel nous devrions aspirer.

La nuit d’Al  Qadr est le moment où le temps se fige ; notre priorité est alors de prier afin que le Coran, la Parole de Dieu, devienne la lumière de nos actions. Parce que nous croyons en Lui, tous Ses Messagers et Livres descendus afin de nous guider. Nous ne devons pas laisser les autres ou autre chose définir ce que nous sommes.

Nous sommes avec Dieu, et ce n’est pas en opposition aux autres que nous affirmons notre identité. Nos émotions sont légitimes, mais notre émotivité seule ne doit pas dicter nos réactions. À notre l’époque, la nuit d’Al Qadr revêt tout notre espoir en Dieu, et Lui uniquement.

Finalement, nous ne vivons pas une époque si différente des autres, car les hommes idolâtrent toujours leurs positions de pouvoir, leurs désirs et passions, leurs coutumes et traditions, leurs idéologies et philosophies, leurs fantaisies, leurs appartenances, leurs avoirs, leurs progénitures, d’autres hommes et femmes, leurs égos, voire même de leurs religions. Chercher la nuit d’Al Qadr, c’est essayer de se libérer de tout ce qui n’est pas Dieu. Pour construire notre destin sur la foi et l’action, et non la réaction émotive.

«Le jeûne n’est pas de s’abstenir de manger et de boire ; certes, le jeûne est de s’abstenir des futilités et des obscénités. Ainsi, si quelqu’un t’insulte ou agit avec toi avec ignorance alors dit : Certes, je jeûne ; certes, je jeûne»

Ces paroles du dernier Messager de Dieu, Muhammad (paix soit sur lui), nous invitent à écarter toute réaction émotive à une provocation. Si quelqu’un nous a insultés, qui plus est il y a longtemps de cela, choisissons un moment autre que le mois du Ramadan pour réagir et exiger réparation.

Parmi les dernières nuits du Ramadan est la nuit d’Al Qadr. Elle est au-delà de ce que nous pouvons concevoir. Al Qadr, c’est le destin, le pouvoir, la détermination. Or Dieu est aussi appelé Al Qadir, Al Muqtadir dans le sens de Celui qui a tout pouvoir, Celui qui est infiniment capable. La foi musulmane repose sur le fait de ne donner aucun pareil, aucun partenaire, aucun associé à Dieu. Rien ne Lui ressemble. Ainsi Son pouvoir, Sa capacité n’a rien de comparable.

La nuit d’al Qadr, chaque année, est celle où Ses ordres sont décrétés aux anges, le destin de chaque être humain est ainsi déterminé. Le croyant se tourne vers Dieu, l’Unique, en cette nuit particulièrement, pour L’invoquer, chercher Son pardon, implorer Sa miséricorde. Demander le meilleur en ce bas monde, mais surtout dans l’au-delà. Car la destinée finale du croyant est auprès de son Créateur.

La nuit d’Al Qadr est connue comme «meilleure que mille mois», soit un évènement qui dépasse notre compréhension matériel le de l’espace-temps. Comme les anges que nous ne pouvons voir et qui y font leur apparition, Dieu y avait fait descendre aussi le Coran. Auparavant, parmi les écritures que nous connaissons, la Torah, les Psaumes et l’Évangile, dans leurs formes originelles, furent envoyés respectivement à Moïse, David et Jésus, paix soit sur eux. Les musulmans croient en ces derniers comme des Messagers de Dieu, au même titre que Mohammad, paix soit sur lui. Ce dernier est l’ultime envoyé venu pour l’humanité entière. Or si le Coran est descendu durant la nuit d’Al Qadr dans sa globalité jusqu’à notre monde, ce n’est que sur vingt-trois ans que le Livre sera transmis, au fur et à mesure des circonstances, en différentes parties, au dernier Messager par l’ange Gabriel.

Remarquons que nous nous référons à la descente du Coran, et non à sa révélation. Car il s’agit là de la Parole de Dieu, inchangée, émanant du Créateur et parvenant jusqu’à nous. Une révélation s’appliquerait à une chose qui existe déjà en nous ou parmi nous, qui est cachée et qui doit être dévoilée. Le Coran n’est pas ainsi car il vient de Dieu, comme d’autres Livres qui, toutefois, contrairement au Coran, ont été modifiés par les hommes au cours des siècles. Les différentes parties du Coran ne sont pas, non plus, des «versets» mais bien des «ayaat», des signes prodigieux ou miraculeux qui sont destinés à guider l’humanité. Et, maintes fois, le Coran nous renvoie à d’autres «ayaat» qui sont dans l’univers, dans le monde, dans l’histoire, en nous et autour de nous. La Parole de Dieu fait ainsi appel à notre raison, notre cœur et notre âme afin que nous reconnaissions Dieu dans Son unicité absolue, nous L’adorions et nous recherchions Son plaisir. Telle est la guidance divine, le destin auquel nous devrions aspirer.

La nuit d’Al  Qadr est le moment où le temps se fige ; notre priorité est alors de prier afin que le Coran, la Parole de Dieu, devienne la lumière de nos actions. Parce que nous croyons en Lui, tous Ses Messagers et Livres descendus afin de nous guider. Nous ne devons pas laisser les autres ou autre chose définir ce que nous sommes.

Nous sommes avec Dieu, et ce n’est pas en opposition aux autres que nous affirmons notre identité. Nos émotions sont légitimes, mais notre émotivité seule ne doit pas dicter nos réactions. À notre l’époque, la nuit d’Al Qadr revêt tout notre espoir en Dieu, et Lui uniquement.

Finalement, nous ne vivons pas une époque si différente des autres, car les hommes idolâtrent toujours leurs positions de pouvoir, leurs désirs et passions, leurs coutumes et traditions, leurs idéologies et philosophies, leurs fantaisies, leurs appartenances, leurs avoirs, leurs progénitures, d’autres hommes et femmes, leurs égos, voire même de leurs religions. Chercher la nuit d’Al Qadr, c’est essayer de se libérer de tout ce qui n’est pas Dieu. Pour construire notre destin sur la foi et l’action, et non la réaction émotive.

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