La situation du Covid-19 semble être suivie de près. En tout cas, c’est ce qui ressort des réponses du ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, sur la gestion du virus à Maurice. Cependant, un article de presse du Bangladesh est venu chambouler cette positivité. Alors que certains s’affolent, Kailesh Jagutpal campe sur sa position.

Selon les derniers chiffres communiqués par le ministre de la Santé, envrion 709 876 personnes ont déjà reçu leur première dose de vaccin, ce qui équivaut à 56,1% de la population mauricienne. Par ailleurs, 572 186 personnes ont reçu leur dose de rappel, soit 45,2 % de la population. Selon Kailesh Jagutpal, « nou program de vaksinasion pe passe byen.» Atteindre l’immunité collective étant une des priorités du gouvernement, le pourcentage de vaccinés qui croît est sans aucun doute une satisfaction. Toutefois, une autre énigme mérite d’être déchiffrée: le variant mauricien dont parlent de nombreux Mauriciens.

Le variant mauricien dont fait mention un titre bangladais, sème la confusion au sein de la population locale. À ce jour, des variants tels que les Alpha, Beta, Delta, Gamma, Kappa, sont issus de plusieurs pays à travers le monde, mais pas le variant mauricien. La mention de celui-ci et la possibilité que le virus ait pu muter pour créer une version mauricienne créent un sentiment d’incertitude et de désarroi car tous sont concernés. L’article fait état de 300 échantillons prélevés lors des études de séquençage et selon les recherches, ce serait soit un variant nigérien soit un variant mauricien.

Cependant, comme l’a précisé le ministre de tutelle lors de la conférence de presse du NCC vendredi dernier, “ce serait normal”. Selon ce dernier, il s’agirait du variant B11-318, c’est-à-dire, le même présent depuis un moment. Il a aussi ajouté que la présence de ce variant au Bangladesh proviendrait d’un Bangladais travaillant à Maurice qui serait retourné dans son pays d’origine. Alors que le ministre de la Santé tente de rassurer la population, il est difficile de s’en tenir à ses mots, quand une presse internationale vient dénoncer des informations non communiquées par les autorités mauriciennes. De ce fait, serait-ce le variant préexistant ou un nouveau ? Une question qui demande réflexion.

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