Jean-Pierre Bade n’est pas sorti de l’auberge. Interpellé le lundi 13 mai à l’aéroport de Plaine-Corail avec 21 comprimés de Lorazépam, des médicaments pour lesquels il ne détenait pas de prescription, le sélectionneur de l’équipe réunionnaise de football risque de ne jamais pouvoir remettre les pieds à Maurice s’il est trouvé coupable par le tribunal de Port-Mathurin de possession de psychotropes.

A deux mois des prochains Jeux des îles de l’océan Indien, il pourrait toutefois bénéficier d’une dérogation du bureau du Premier ministre. Cette perspective paraît cependant peu probable.

Jean-Pierre Bade reste en liberté provisoire en attendant que le Forensic Science Laboratory détermine si c’est bien du Lorazépam qui a été trouvé sur lui. Son passeport a été confisqué et il est sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire. Il devra de nouveau comparaître ce vendredi 17 mai devant le tribunal de Port-Mathurin.

Le sélectionneur de l’île sœur explique, lui, qu’il avait oublié ces médicaments, qu’il utilise pour s’endormir en avion, dans ses bagages. Il n’arrive pas à comprendre comment cette affaire a pris de telles proportions. Il prévoyait de faire trois jours de kitesurf à Rodrigues. Il risque entre Rs 5 000 et Rs 10 000 d’amende.

Photo : lotrinfo.re

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