La zone de libre-échange continentale africaine devrait entrer en vigueur à partir de janvier 2020. En tout cas, les négociations pour respecter cet objectif ont «bien avancé», indique Sunil Boodhoo, directeur du commerce international au ministère des Affaires étrangères.

L’accord a été signé par plus 44 pays (sur 54) en mars 2018 à Kigali, au Rwanda, lors d’un sommet extraordinaire de l’Union africaine. Depuis, les négociations sont en cours afin que le texte soit ratifié. Mais aussi pour aplanir les questions juridiques et institutionnelles entre les différentes nations. A avril de cette année, 22 pays dont Maurice sont signataires.

L’Afrique a un potentiel énorme : le marché comprend 1,7 milliard d’habitants. La zone de libre-échange continentale réunit la COMESA, la SADC et l’East African Community. Le Nigeria, qui n’a pas signé l’accord de Kigali, en est toutefois exclu. Or, c’est la première économie du continent et le plus peuplé, avec 200 millions d’habitants.

Sunil Boodhoo assistait, ce lundi 29 avril, à l’ouverture d’une formation d’une durée de huit semaines organisée par l’Organisation mondiale du commerce. Le cours, qui a lieu à l’université de Maurice, à Réduit, porte sur la politique de commerce régional. Ils sont 30 fonctionnaires de Botswana, d’Egypte, d’Eswatini, d’Ethiopie, du Ghana, du Kenya, de Libye, du Malawi, du Nigeria, des Seychelles, du Soudan, de Tanzanie, d’Uganda, de Zambie, de Zimbabwe, et 3 de Maurice.

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