Dépassé et insuffisant. C’est ce que pense la Plateforme militante des mesures préconisées par le ministère de l’Education pour répondre aux actes de violence chez les collégiens qui se sont multipliés ces derniers temps. Steven Obeegadoo s’attaquait au fait de nommer des «disciplinary masters» dans les collèges et de remettre l’accent sur l’enseignement des valeurs morales.

Il faudrait plutôt mettre sur pied une unité spéciale à plein temps pour gérer ce problème, insiste Steven Obeegadoo. «Chaque cas doit être sanctionné», déclare l’ancien ministre de l’Education, par exemple en assignant le jeune à des travaux communautaires. La prévention et l’accompagnement sont aussi nécessaires, ajoute le membre du Plateforme militante, ainsi qu’un éveil à l’intelligence émotionnelle.

Autre sujet abordé : le School Certificate et le Higher School Certificate. Ces diplômes sont un «héritage colonial» qu’il faut remplacer, a fait ressortir Steven Obeegadoo en énumérant une série de propositions. Il faut une réforme en profondeur, fait-il comprendre, afin de réduire le taux d’échec et ne pas laisser les jeunes qui échouent sur le carreau.

Le certificat national délivré après examen au niveau du Grade 10 (form III national assessment) doit aussi être éliminé. Celui-ci pourrait être remplacé par un brevet, calqué sur le modèle français, qui validerait les acquis et compétences à la fin de la Form IV.

Steven Obeegadoo souhaite rencontrer la ministre de l’Education Leela Devi Dookun-Luchoomun pour lui faire part des suggestions de la Plateforme militante. L’éducation, dit-il, n’est pas un sujet de politique partisane.

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