Etienne Sinatambou profite de la querelle entre le PTr et le MMM pour tacler, de nouveau, Paul Bérenger. Le leader des mauves, affirme le porte-parole, a perdu les «sept élections»  générales auxquelles il a participées. Bérenger répète pourtant à qui veut l’entendre et chaque semaine que «les élections sont derrière la porte». «Duval a raison de dire aux gens de ne pas écouter les pronostics de Bérenger», soutient le porte-parole du gouvernement.

Le gouvernement n’est pas non plus affaibli comme le prétend Bérenger, a affirmé Sinatambou lors de son point de presse, ce samedi 21 octobre. L’alliance MSM-ML a la main haute au Parlement, réitère-t-il, et n’a donc pas besoin du siège supplémentaire en jeu lors de la partielle du 17 décembre. «Ce ne sont pas les provocations de l’opposition qui feront bouger le gouvernement», qui l’attend de pied au Parlement la semaine prochaine, dit le ministre. «Quand il y aura une décision», le Premier ministre l’annoncera en personne.

Concernant les femmes cleaners qui en sont à leur sixième jour de grève, Sinatambou insiste : aucun des 333 cleaners ne touchent Rs 1 500 par mois. Elles perçoivent au minimum Rs 3 000 et travaillent à temps partiel : soit deux heures par jour. «On fait un appel aux grévistes pour qu’ils arrêtent», lance Sinatambou. Et de préciser que leurs salaires sont régis par un Remuneration Order datant de 2013. «Il est totalement injuste de faire croire que le gouvernement ‘pe fer dominer’.»

Interrogé sur le cas Kalyan Tarolah, le ministre invoque  la présomption d’innocence. Et maintient que la police doit boucler son enquête avant toute chose. L’affaire étant au «stade d’allégations». Questionné par un journaliste qui lui faisait remarquer que Raj Dayal jouit de la présomption d’innocence mais a démissionné comme ministre, Sinatambou renvoie la balle à l’ex-titulaire du portefeuille de l’Environnement. Qui, dit-il, aurait pu choisir de «dire non» et de rester en poste.

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