Sa troisième séance d’interrogatoire aura duré un peu plus d’une heure. Navin Ramgoolam est reparti libre des Casernes centrales. L’ex-Premier ministre n’écarte cependant pas la possibilité d’avoir à faire face à une troisième charge provisoire.

S’il a été peu loquace à l’issue de son audition au quartier général de la police, la langue du leader du Parti travailliste s’est dénouée une fois arrivé au square Guy Rozemont.

Lors d’un point de presse qui avait aussi des allures de debriefing avec ses partisans, Ramgoolam a expliqué avoir eu à faire face à 93 questions de la part du Central Criminal Investigation Department.

Le leader des rouges estime toutefois que la police s’est livrée à une « fishing expedition ». Et que plutôt que de lui coller une énième charge provisoire sur le dos au risque de la voir être rayée comme les 9 autres, les enquêteurs s’en remettront cette fois-ci au bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP).

Gavin Glover, son homme de loi, a indiqué que la prochaine étape est pour le 25 janvier. En Cour de Curepipe, la police et le bureau du DPP auront à faire connaître leur position.

Ramgoolam est accusé de blanchiment suivant la saisie de Rs 220 millions en roupies et devises étrangères à son domicile, en février 2015.

Dans une interview accordée à ION News en décembre de la même année, l’ex-Premier ministre avait révélé que cette très forte somme provenait de financement politique.

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