Les travailleurs de l’usine Palmar Ltée, qui se retrouvent sur le pavé suivant la fermeture de l’usine, sont repartis de la Victoria House comme ils sont venus. Des appréhensions plein la tête et certaines assurances résonnant encore dans leurs oreilles. Ils espéraient, en se mobilisant en masse à Port-Louis, obtenir des éclaircissements sur la situation financière de leur ancien employeur et, partant, des garanties quant au paiement de la compensation qui leur est due.

A la place, Herbert Jouan, l’un des hauts cadres au ministère du Travail, les a encouragés à s’inscrire au Workfare Programme. Ils pourront ainsi toucher l’allocation chômage, en plus de leurs salaires de février promis par les Receiver Managers. Les ex-employés doivent aussi s’inscrire à des job fairs.

Faizal Ally Beegun, leur représentant syndical, estime pour sa part que s’il y a des fonds pour financer le Metro Express, le gouvernement peut aussi en trouver pour ses employés licenciés.

Pour ce qui est du paiement d’une compensation en fonction de leur temps de service, il faudra se tourner vers l’Employment Relations Tribunal, a déclaré Herbert Jouan. Il faudra aussi notifier le ministère des Finances, a ajouté le haut fonctionnaire.

Les travailleurs étrangers qui étaient employés par Palmar Ltée ont aussi été encouragés à s’inscrire au Workfare Programme. Ils sont 53 à avoir approché le ministère du Travail pour être redéployés vers d’autres usines et 5 à vouloir rentrer dans leur pays.

Palmar Ltée employait 359 Bangladais et 55 Malgaches, selon le relevé effectué au vendredi 22 février. Une centaine de Bangladais ainsi qu’une dizaine de Malgaches ont exprimé le souhait de rentrer chez eux.

Une rencontre est prévue entre tous les employés licenciés et le ministre Soodesh Callichurn – qu’ils n’ont pas rencontré aujourd’hui – le 7 mars, à 10h30.

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