«Injustices», «brutalité policière», ravages de la drogue… Encore trop de descendants d’esclaves les subissent, affirme l’Association socioculturelle rastafari (ASR). Pour contrer le problème d’addiction aux drogues dures, celle-ci préconise la dépénalisation du gandia et l’arrêt du programme d’échanges de seringues.

José Rose, président de l’association, indique que celle-ci a écrit à Doudou Diène, rapporteur spécial de l’Onu sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée. L’ASR dénonce notamment les «discriminations» dont les descendants d’esclaves sont victimes.

L’ASR tient, par ailleurs, son pèlerinage annuel ce 1er février au Morne. La marche démarrera à 11h au centre social du Morne et procédera au Trou Chenille. La journée sera rythmée par la cérémonie du Nyabinghi et une causerie sur l’histoire des descendants d’esclaves ainsi que sur la destruction du patrimoine.

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