Les femmes méritent leur place au Parlement, s’accordent à dire les candidates du Mouvement militant mauricien (MMM). Elles sont douze à briguer les suffrages du 7 novembre. «Ce n’est certainement pas assez», reconnaît Paul Bérenger. Car au moins un tiers de sa liste aurait dû se conjuguer au féminin, a concédé le leader des mauves. Il espère cependant que toutes celles désignées dimanche dernier accéderont à l’hémicycle.

Joanna Bérenger, candidate à Vacoas/Floréal (no 16), souligne que défendre les droits des femmes a des répercussions sur toute la société, notamment sur le plan économique. Certes, il y a eu du progrès ces dernières années, concède Arianne Navarre-Marie, qui brigue les suffrages à Grande-Rivière Nord Ouest/Port-Louis Ouest (no 1). L’ancienne ministre de la Femme soutient que pour que les mesures sociales et politiques prennent en compte les besoins des femmes, celles-ci doivent être beaucoup plus nombreuses dans les sphères et postes de décision. Du reste, poursuit celle qui a été leader adjoint du MMM, militer pour qu’il y ait au moins 30% de femmes sur les listes de candidatures ou au Parlement ne suffit pas, le taux devrait être de 520%.

Faire de la politique active est un sujet moins tabou pour les femmes aujourd’hui, dit Neera Seebarun. Mais il faudrait pouvoir encourager un plus grand nombre à se lancer, poursuit la candidate pour la circonscription Quartier Militaire/Moka (no 8).

Karen Foo Kune, qui affronte l’électorat en terrain connu, à Beau-Bassin/Petite Rivière (no 20), a mis l’accent sur les mesures prioritaires du programme électoral du parti axées sur les femmes. A l’exemple de l’allocation mensuelle de Rs 1 000 pour le placement d’enfants en bas âge en crèche.

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