Le collectif du 17 Mars n’en démord pas. Les amendements que prévoit le Finance Bill quant à la carte d’identité biométrique remettent en cause les droits des citoyens et l’accès à leurs données. Cela en voulant autoriser les entreprises privées à lire la nouvelle carte d’identité.

Jeff Lingaya relève ainsi que l’un des arguments de l’Etat devant le Privy Council pour justifier de la difficulté pour un tiers d’avoir accès aux données biométriques était que les lecteurs de cartes ne sont pas disponibles à Maurice.

Les minutiae, avance l’animateur de cette plateforme, sont à risque d’être décodées contrairement à ce que prétendait l’Etat jusqu’ici.

L’animateur de ce mouvement relève, par ailleurs, que ce n’est que maintenant que certains termes sont définis. Avec la carte d’identité biométrique, il est aujourd’hui question de «business politics», estime Jeff Lingaya.

Deux pétitions du collectif sont en circulation. Elles ont récolté 700 signatures jusqu’ici.

L’une réclame, entre autres, le retrait des sanctions qui peuvent frapper ceux qui ne sont pas détenteurs de la carte d’identité biométrique, ainsi que le retrait des dispositions visant à amender la National Identity Card Act.

L’autre, qui comprend les mêmes demandes, s’adresse aux parlementaires.

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