Informer les victimes de violence domestique sur leurs droits et les recours légaux à leur disposition. Ce projet du directeur des poursuites publiques (DPP) a finalement donné lieu à une brochure déclinée en plusieurs langues : anglais, français, kreol, mais aussi en braille. Un moyen, a expliqué le directeur des poursuites publiques lors du lancement aujourd’hui, de « favoriser le droit à la liberté d’expression et d’information des personnes handicapées ».

La version en braille a ainsi été élaborée avec l’association Lizier dan la main et celle en kreol, avec Ledikasyon pou travayer.

Ce lancement s’est fait dans le noir total afin de comprendre, même pendant un court instant, comment un aveugle appréhende son environnement. Cela a aussi été l’occasion de rappeler les engagements de Maurice vis-à-vis des personnes handicapées, notamment à travers la ratification de la Convention des Nations unies sur le droit des personnes handicapées. Sauf que Maurice a exprimé des réserves sur certains articles, dont la 9 qui porte sur l’accessibilité comme l’explique Aarthi Burthony, aveugle et stagiaire au bureau du DPP, en raison de « contraintes budgétaires ». Or, souligne la jeune femme, pour une meilleure intégration des handicapés, une infrastructure publique adaptée est nécessaire.

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