Raj Boodhoo, l’avocat de la femme d’affaires controversée, le confirme. En déplacement à Maurice en ce moment, il a eu une session de travail avec le Central Criminal Investigation Department. Toutefois, aucune discussion n’a eu lieu sur l’immunité éventuelle de Nandanee Soornack. L’avocat prévient même que la question n’est pas à l’agenda. « Nous réglerons cette affaire devant la justice italienne », affirme le juriste mauricien exerçant en Angleterre.

L’autre certitude avancée par Boodhoo : sa cliente « ne rentrera à Maurice, ni aujourd’hui, ni demain, ni la semaine prochaine ou même le mois prochain ». Et d’expliquer que la presse locale pullule en ce moment d’inexactitudes sur la question de l’extradition de Soornack ou même de son attitude par rapport aux autorités locales. Ce qui le conduit à se demander si de fausses informations ne sont pas en train d’être volontairement circulées dans les salles de rédaction.

Arrêtée le 17 avril à Parme par les carabiniers italiens, Nandanee Soornack a été placée en détention avant d’être assignée à résidence après sa libération. Néanmoins, à la suite d’une requête de ses hommes de loi, les conditions de son régime de résidence surveillée ont été assouplies.

La police mauricienne soupçonne Nandanee Soornack d’avoir quitté le pays avec une forte somme d’argent au lendemain des élections générales de décembre 2014. La femme d’affaires est également soupçonnée d’avoir bénéficié de largesses de plusieurs institutions publiques du fait de sa proximité avec l’ancien Premier ministre. A une question d’ION News, Navin Ramgoolam a récemment concédé que Soornack a été l’une de ses erreurs.

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