L’employé doit être mieux protégé, d’autant que l’Employment Rights Act donne aux patrons le « pouvoir de ‘hire and fire’ » selon leur bon vouloir, estime la National Trade Union Confederation (NTUC). Alors que les consultations quant aux amendements à apporter aux lois du travail sont en cours, le regroupement syndical avoir eu des discussions récemment avec le ministère dont Soodesh Callichurn a la charge.

La session de travail, explique Naraindrantah Gopee, était axée principalement sur la section 38 de l’Employment Rights Act. Soit les protections entourant la résiliation du contrat d’un employé. La NTUC est d’avis que la décision de renvoyer un employé pour « misconduct » devrait revenir à un comité indépendant. Celui-ci devrait être mis en place par le ministère du Travail qui se chargerait également d’en nommer le président (magistrat ou avocat).

Le salaire minimal est aussi au centre des préoccupations de la NTUC, notamment avec le National Wage Consultation Council qui se fait attendre. Radhakrishna Sadien estime ainsi que celui-ci devrait pouvoir permettre à chacun de vivre décemment. Les dépenses courantes (eau, électricité, transport, denrées…) pour une famille de quatre personnes s’élèvent à Rs 12 000, selon le vice-président de la NTUC. Pour Deepak Benydin, Statistics Mauritius devrait calculer le montant minimal requis par les foyers, chiffre qui pourrait alors être pris en compte lors des consultations pour le salaire minimal.

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