L’amour, un droit universel. Peu importe son orientation. C’est sous cette thématique que la communauté LGBT s’est donné rendez-vous au Plaza, ce samedi 6 juin. Un droit qui n’est pas encore garanti pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels (LGBT) à Maurice. Les membres de cette communauté étant encore victimes de violences et de préjugés, comme Céline (prénom modifié), qui s’est confiée à ION News.

Cette association organise, chaque année depuis dix ans, la Marche des fiertés, aussi connue comme la Gay Pride. Et milite pour les droits de la communauté LGBT qu’elle représente. Cette année, la marche s’est déroulée en continuité du « I love project », pour revendiquer le droit à l’amour de chacun. Un projet lancé il y a quelques semaines et qui devait culminer avec la marche mais qui se poursuivra au-delà, explique Pauline Verner, face à la grande demande en ce sens.

Le Collectif a sollicité les décideurs à travers un plaidoyer réclamant leur intervention au niveau de la législation, afin que cessent les discriminations et que les membres de la communauté LGBT soient mieux protégés. Trop souvent, déplore Najeeb Fokeerbux, fondateur de la Young Queer Alliance, ceux qui sollicitent la police pour rapporter des violences subies sont tournés en dérision.

Afin de lutter contre les préjugés, la sensibilisation, l’éducation sont des outils essentiels, souligne Jacques de Maroussem. La campagne visuelle du Collectif sur le droit d’aimer, en début d’année, dit-il, est un bon exemple d’une action qui permet d’ouvrir le dialogue, notamment entre parents et enfants.

La communauté LGBT, pour clore cette journée, s’est ensuite donné rendez-vous en soirée, le même jour, au Big Willy’s, Tamarin, histoire de célébrer les identités dans une ambiance plus survoltée.

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