Ce texte de loi est réclamé depuis de nombreuses années. Et la Freedom of Information Act (FOIA) promise par les régimes successifs, comme l’a noté Michaella Seblin, rédactrice en chef de 5-Plus et membre du Media Trust. Le présent gouvernement s’est engagé à le passer au Parlement. Si l’on ne sait pas encore quand, la question demeure : à qui profitera cette législation ?

Au citoyen, de l’avis de l’ensemble des intervenants réunis pour un débat autour de la FOIA, ce mercredi, au Media Trust. Si, bien sûr, l’accès à l’information est réellement facilité, avance Krish Caunhye, directeur de Top FM. Et non freiné par des frais administratifs exorbitants. Si les « fonctionnaires », soutient Ashok Radhakissoon, qui a été à la tête de l’Independent Broadcasting Corporation, ne sont pas les seuls à se pencher sur la rédaction du texte de loi. L’une de ses craintes étant l’inclusion de trop de restrictions et d’exceptions.

Bhawna Atmaram, citoyenne, s’est pour sa part interrogée sur le sort réservé aux whistleblowers. Et mis en avant la nécessité de plus de transparence. Car comme l’a souligné Michaella Seblin en citant Geoffrey Robertson : « Reasonably open government leads to better government. » Celle-ci a d’ailleurs profité du débat de mercredi pour lancer un appel pour que le texte de loi soit présenté au Parlement.

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