Quelques jours après l’entrée en vigueur de l’interdiction qui frappe les sacs plastiques, c’est un constat largement positif que dresse le ministre de l’Environnement. S’il y a un « important travail de sensibilisation à faire », estime Raj Dayal, il note toutefois la « très bonne réception » de cette mesure par le public.

Les mauvaises notes viennent surtout des commerçants, dit-il. Dont certaines enseignes de supermarché avec lesquelles il y a « quelques problèmes au niveau de l’interprétation des normes établies », affirme le ministre. Mais aussi des maraîchers, qui déplorent que les sacs biodégradables ne soient pas encore disponibles.

Patience, leur recommande Dayal, qui explique que l’exercice d’enregistrement des producteurs est toujours en cours. Et que ces sacs seront « bientôt » sur le marché. En attendant, dit-il, il y a toujours les « tentes » bazar, les sacs en toile et autres fabriqués par nombre d’artisans, et même des détenus, à travers le pays.

Son bilan 2015, c’est dans un ouvrage que Dayal a choisi de le présenter. La publication de 72 pages, signée Sydney Selvon, revient sur les différentes actions du ministre de l’Environnement durant sa première année de mandat.

Facebook Comments