Il n’aime pas les étiquettes, préfère l’harmonica mais compose à la guitare. Charles Pasi a grandi et vit à Paris et chante en anglais. Auteur, compositeur, interprète, instrumentiste, le trentenaire est «ravi» de poser ses valises à Maurice, le temps de quelques concerts, privé et public. Dans une ambiance intimiste.

Celui qui aime se jouer des codes, admire Neil Young (dont il a assuré la première partie à 25 ans), connaît notre île à travers ses «copains mauriciens». Charles Pasi a, en tout cas, entendu le plus grand bien des musiciens d’ici. «C’est une île qui est très riche musicalement», dit-il, et il entend bien le découvrir sur scène. L’artiste lance une invitation aux jammers pour le rejoindre, son compagnon et lui, lors des deux concerts prévus le vendredi 5 avril et le samedi 6 (voir plus bas). Cela après deux scènes animées en début de semaine au Heritage Telfair et au Heritage Awali.

Jazzman ? Bluesman ? Soulman ? Rockeur ? L’homme récuse les labels, trop réducteurs à son goût. Ce qui importe, c’est d’être «le plus juste». C’est ce qui caractérise d’ailleurs ses quatre albums : une «palette d’humeurs» à l’image de l’expérience humaine.

Charles Pasi sera en duo chez nous, au lieu de sa formation de cinq habituelle. Une configuration avec laquelle il proposera principalement des reprises et quelques-uns de ses titres originaux.

Les dates à retenir

  • le vendredi 5 à la Terrasse, au Domaine de Labourdonnais à Mapou, lors d’un dîner-concert à 19h30. La première partie est assurée par le trio 3’nFree. Tarif unique : Rs 1 400. Tél. : 52.55.28.99 (BAO Comm)
  • le samedi 6 à l’hôtel Veranda Tamarin à 20 heures. Entrée libre.

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