Le Premier ministre a confié à son fils les rênes des Finances dès que la Cour suprême a rendu son jugement. « Sir Anerood Jugnauth a eu tort », estime Paul Bérenger. Pour le leader du MMM, le chef du gouvernement est allé trop vite en besogne. « C’est un cadeau empoisonné » que celui-ci a fait à Pravind Jugnauth, soutient le chef des mauves, en voulant « se débarrasser » de l’exercice budgétaire.

Maintenant que le Directeur des poursuites publiques sollicite l’autorisation de recourir au Privy Council pour faire appel du jugement dans l’affaire Medpoint, il serait « malsain que Pravind Jugnauth reste aux Finances et présente un Budget », fait ressortir Paul Bérenger.

Celui-ci est également revenu sur le procès Boskalis, qui connaît de nombreux renvois. Cette affaire, craint-il, risque d’être le « ‘cover up’ du siècle ».

Le leader du MMM déplore, par ailleurs, la « confusion totale » entourant le Corporate Social Responsibility à cause des changements initiés par Vishnu Lutchmeenaraidoo. Un sujet que ni sir Anerood Jugnauth, ni Pravind Jugnauth ne semblent maîtriser, ironise-t-il, tandis que certaines compagnies préfèrent contribuer uniquement au projet LoveBridge.

Paul Bérenger est aussi revenu sur les incidents survenus, cette semaine, au Parlement. Estimant que la Speaker n’est pas impartiale, il note également que Maya Hanoomanjee n’a, jusqu’ici, pas rendu public les détails de ses voyages officiels alors qu’elle s’y était engagée.

Commentant les débats sur le Protection against Domestic Violence Bill, Paul Bérenger estime que c’est une « occasion ratée ». Car de l’aveu d’Aurore Perraud, dit le leader des mauves, il n’y a aucun provision dans le projet de loi débattu quant au viol conjugal ni pour enlever l’adultère comme circonstance atténuante dans des cas de crimes passionnels.

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