Le jugement de la Cour suprême britannique n’est, certes, pas en leur faveur. Les Chagossiens ne sont pas perdants pour autant, estime Olivier Bancoult. Ce qu’il faut surtout retenir, souligne le leader du Groupe réfugiés Chagos, c’est que les juges ont avancé des arguments qui permettront à la communauté chagossienne de faire appel.

S’il ne renverse pas la décision de la House of Lords, le ruling, dit-il, « envoie un signal fort au gouvernement anglais » sur la question du retour des Chagossiens sur leurs îles natales.

Avant tout recours légal, Bancoult veut donner au gouvernement britannique l’occasion de prouver sa bonne foi.

Olivier Bancoult, qui est actuellement à Londres, n’exclut toutefois pas de collaborer avec le gouvernement mauricien. Mais de noter que dans le combat de ce dernier pour la souveraineté de l’archipel, les zilwa se demandent où est leur place.

Photo (Chagos Refugees Group) : (Au centre) L’avocat Richard Gifford, aux côtés d’Olivier Bancoult, qu’il représente. Les deux ont fait une déclaration à la presse devant la Cour suprême britannique, à Londres, ce 29 juin 2016.

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