La lutte contre les maladies non transmissibles ne peut être la mission exclusive de l’Etat. C’est de ce constat que part l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour organiser les Global Dialogues regroupant acteurs étatiques, organisations non gouvernementales et le secteur privé. Lors de la session actuellement en cours à Maurice. Deux des intervenants étrangers ont averti les décideurs locaux sur les implications financières de la politique de santé publique actuelle.

La princesse Dina Mired de Jordanie a ainsi appelé Maurice à trouver des sources de financement adéquats pour la construction d’infrastructure comme un hôpital spécialisé dans le traitement des cancers. Notamment en faisant à des partenaires-bailleurs de fonds. Tandis que le Dr Oleg Chestnov, directeur général adjoint de l’OMS, a insisté sur la mise en place de programmes plus efficaces de prévention à Maurice. Car le coût financier du traitement des maladies non transmissibles à Maurice peut « potentiellement pousser l’Etat à la banqueroute », prévient-il.

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