Aucune enquête n’a été ouverte jusqu’à présent sur les employeurs des ouvriers clandestins interpellés lors d’une opération du Tracking Team du Passport and Immigration Office (PIO), tôt dans la matinée du jeudi 17 janvier. 45 ouvriers d’origine bangladaise et indienne ont été placés en détention, leur visa ayant expiré à la fin de leurs contrats de travail.

Nombreux sont ces ouvriers qui, à la fin de leurs contrats, décident de rester dans l’île en travaillant pour des bas salaires pour des Mauriciens sans scrupule. Alors que le PIO indique que c’est au ministère du Travail de prendre des sanctions contre ces employeurs, celui-ci explique que ce n’est nullement de son ressort. Ce qui perpétue le cercle vicieux, les travailleurs au noir étant déportés sans qu’ils n’aient été interrogés.

Dans le cas présent, deux ouvriers sont déjà rentrés dans leur pays natal. Les autres devraient leur emboîter les pas ce week-end. Domiciliés à Mahébourg, Montagne-Blanche, Montagne-Longue, Palma, Pamplemousses, Plaine-Verte, Quatre-Bornes, Rivière-des-Créoles, Sébastopol, Surinam et Terre-Rouge, ils travaillaient notamment sur des chantiers de construction.

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