Sanjeev Teeluckdharry se défile. Il ne compte aucunement s’expliquer devant le Mauritius Bar Council (MBC) quant à une possible violation de l’étiquette. Plus particulièrement quant à ses récentes invectives contre certains de ses confrères dans le sillage du rapport de la Commission d’enquête sur la drogue présidée par l’ex-juge Paul Lam Shang Leen.

Dans une lettre adressée au président du Conseil de l’ordre des avocats ce lundi, le député du Mouvement socialiste militant (MSM) estime qu’étant donné qu’il a logé une action en Cour suprême contre Paul Lam Shang Leen, l’affaire est «sub judice». Il s’appuie aussi sur l’argument que l’Attorney General, vice-président de cette instance, ne s’est pas encore prononcé sur cette affaire.

Au sein du MBA, on indique que les attaques de l’ex-Deputy Speaker de l’Assemblée nationale contre ses confrères n’ont rien à voir avec le procès qu’il a intenté contre Paul Lam Shang Leen. L’avocat en veut à l’ex-juge, l’accusant de ne lui avoir pas donné l’occasion de répondre aux faits qui lui ont été reprochés.

Il accuse également l’ex-juge de conflit d’intérêt car il exerce au sein d’une étude qui défend Rakesh Gooljaury, l’ancien ami personnel de Navin Ramgoolam qui avait obtenu des faveurs sous les deux précédents gouvernements de ce dernier.

 

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