Le White Ribbon Fundraiser Dinner permet de récolter Rs 284 000 pour deux ong

Les fonds collectés lors du White Ribbon Fundraiser Dinner seront versés aux organisations non-gouvernementales telles que Passerelle Women and Children’s Centre et Chrysalide. Organisé par le haut-commissariat de l’Australie en partenariat avec l’association Les Chefs du Coeur le 23 novembre à l’hôtel Suffren, ce dîner a également été l’occasion de célébrer la Journée internationale de l’élimination de violences contre les femmes.

L’événement a attiré plusieurs personnalités politiques. Notamment, la vice Premier ministre et ministre de l’Égalité des genres, FazilaJeewa-Daureeawoo, ainsi que la Speaker de l’Assemblée nationale, Maya Hanoomanjee. Des artistes, responsables d’entreprises et membres de l’Association Mauriciennes Des Femmes Chefs d’Entreprises étaient aussi présents. Ils ont tous apporté leurs supports à la cause White Ribbon.

Ils ont aussi promis de ne jamais commettre, excuser et garder le silence sur les violences contre les femmes. Le mouvement White Ribbon a été lancé en 1991 en Montréal, au Canada, par un groupe d’hommes qui souhaitaient mettre un terme aux agressions contre les femmes. Le White Ribbon Day est célébré chaque 23 novembre dans plus de 60 pays.

Durant le dîner, la Haute Commissaire de l’Australie à Maurice, Jenny Dee a exprimé le désir du gouvernement australien à réduire les violences contre les femmes. Au pays des kangourous, une femme est assassinée chaque semaine par son petit-ami ou un ex. Les agressions contre les femmes coûtent à l’état Australien plus de $22 milliards par an.

Jenny Dee explique que les violences contre les femmes peuvent prendre plusieurs formes. Notamment la violence physique, sexuelle, émotionnelle et économique. Les femmes peuvent être victimes de violences domestiques, d’abus sexuel, de trafic humain, de mariage forcé ou de mutilation des parties génitaux.

Les harcèlements peuvent se produire dans divers endroits à son domicile comme au travail. Cependant, elle pense que «pour voir des vrais changements, il faut d’abord changer d’attitude et de comportement».