L’affidavit que le Directeur des poursuites publiques a juré, ce lundi, tient presque lieu de déposition. Car une bonne partie du document, long de 118 paragraphes, est consacrée à démonter les possibles charges de « influencing public official », conflit d’intérêts et de « conspiracy » dont il pourrait faire l’objet à la suite de l’enquête de l’Independent Commission against Corruption (ICAC).

Dans son affidavit, Satyajit Boolell relate les circonstances dans lesquelles il a été mis au courant de l’enquête de l’ICAC sur le bail alloué à Sun Tan Hotels et la lecture qu’il fait des différentes décisions prises par la commission durant son enquête. En réponse à l’affidavit juré par le directeur des enquêtes de la Commission anticorruption, le DPP maintient ses dires à l’effet que l’institution a été l’objet de pressions. Par ailleurs, Boolell se repose sur le récent affidavit du Deputy Solicitor General pour affirmer que la société dans laquelle sa femme et lui sont actionnaires n’a bénéficié d’aucun traitement de faveur par rapport au bail détenu sur un terrain de l’Etat.

Contre Affidavit Satyajit Boolell 7 Sept 15

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