Le spécialiste de produits d’hygiène Johnson & Johnson plonge à Wall Street depuis le vendredi 14 décembre après la publication d’une enquête de l’agence de presse Reuters. Celui-ci a révélé, après avoir mis la main sur des notes internes, qu’il était parfaitement au courant que sa fameuse poudre pour bébé contenait, entre 1971 et 2000, parfois de l’amiante. Et qu’il l’a délibérément caché aux consommateurs, ce alors que l’amiante est connu pour être un produit cancérigène.

Reuters souligne que la multinationale a développé une stratégie dès les années 1970 pour gérer des études qui démontraient que des Italiens employés dans des mines de talc avaient un niveau élevé de maladies pulmonaires et de cancer. Johnson & Johnson n’a pas tardé à réagir, soutenant que l’article de Reuters est «partial, faux et provocateur». «La poudre pour bébé de Johnson & Johnson est sans danger et ne contient pas d’amiante», affirme-t-il.

Il y a six mois, Johnson & Johnson a été condamné à verser 4,7 milliards de dollars de dommages et intérêts à un groupe de 22 femmes qui soutiennent avoir développé un cancer de l’ovaire suite à l’utilisation du talc.

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