Elle a finalement été désignée par consensus, lors d’un huis clos. Pourtant, la nomination de la Canadienne Michaëlle Jean au poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie n’était pas gagnée.

En effet, des discussions intenses entamées hier et qui se sont poursuivies jusqu’à fort tard n’avaient, à ce matin, rien donné. Et faisaient craindre que les chefs d’Etat réunis au sein de l’OIF auraient finalement recours au vote par bulletin secret pour désigner le successeur d’Abdou Diouf. Celui-ci se retire au bout de 12 ans, après 12 ans et trois mandats successifs.

Des cinq candidats en lice, Michaelle Jean, l’ex-gouverneure générale du Canada d’origine haitienne, et Jean Claude de l’Estrac, faisaient figure de favoris. Selon l’aveu d’Abdou Diouf lui-même, l’ex-président Blaise Compaoré aurait pu être désigné mais les événements de fin octobre au Burkina Faso ont changé la donne.

Sources : LaLibre.be, LaPresse.ca, Le Monde

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