De janvier 2015 à ce jour, le taux de non revenue water sur le réseau de distribution d’eau potable s’élèvent à 58%. C’est ce qu’a indiqué, au Parlement hier, Ivan Collendavelloo, en réponse à Reza Uteem. Soit plus de la moitié de la production qui n’est pas vendue au consommateur. Cela peut être en raison de fuites sur le réseau, explique le ministre des Utilités publiques, mais aussi à cause de compteurs qui sont under read ou de vol d’eau.

La maîtrise des fuites d’eau à travers le réseau de distribution est un enjeu important pour le gouvernement. Car le volume « perdu » représente des revenus en moins, d’où le terme de « non revenue water » (NRW). Collendavelloo avance ainsi que des travaux sont en cours pour réduire le taux de fuites. Ainsi, 30 projets ont été lancés pour remplacer 130 km de tuyaux défectueux. Un montant de Rs 976,9 millions a d’ailleurs été décaissé pour terminer ces chantiers qui se poursuivront jusqu’en mars 2016. Figure également à l’agenda, le remplacement de 200 km de canalisations au cours des huit prochaines années, estimé à Rs 2,3 milliards.

Reza Uteem s’est également enquis des travaux enclenchés par la Central Water Authority (CWA) pour réduire la NRW depuis juillet 2013, avec l’aide d’une équipe singapourienne. Le ministre a confirmé que ce chantier est toujours d’actualité. Interrogé par Alan Ganoo sur le taux de NRW après le remplacement des canalisations, Ivan Collendavelloo n’a, en revanche, pas été en mesure de fournir de détail. Le député Joe Lesjongard a interpellé le ministre pour qu’il s’assure que le taux de pertes post-travaux soit aux normes internationales.

Pour ce qui est des travaux de tout-à l’égout menés par la Wastewater Management Authority, le ministre a fait ressortir qu’à septembre 2015, 103 km de tuyaux ont été remplacés.

Photo : Une canalisation endommagée dans la région de Pailles, en novembre dernier.

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