Ce fut une journée grise pour les habitants de New Delhi, ce lundi 5 novembre. En cause : non pas les conditions climatiques mais un nuage de pollution qui a occasionné une faible visibilité. Le taux de pollution était 20 fois plus élevé que la limite recommandée par l’Organisation mondiale de la santé.
Si la qualité de l’air devait s’améliorer durant la journée, cela ne sera que de courte durée. Les autorités prévoient, en effet, une détérioration avec la fête Divali et ses traditionnels feux d’artifice et pétards. La Cour suprême a, certes, imposé des horaires stricts (deux heures en début de soirée) et limité l’usage des pétards à ceux jugés moins polluants, rapporte India Today. Mais il sera difficile de s’assurer que toute la population respecte cette décision, selon des experts cités par la BBC.
Cette période de l’année, rappelle Quartz, est la pire en termes de pollution de l’air sur la partie nord de la Grande péninsule. Les émissions des véhicules, des fermes et des usines se mêlent au brouillard hivernal pour créer un nuage de pollution qui s’étend sur une vaste superficie.
Photo : Sanjeev Verma/HT Photo via Hindustan Times
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