La Commission européenne a revu le mercredi 13 février sa liste des pays disposant de systèmes de contrôle laxiste quant à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme – Anti-Money Laundering/Combatting the Financing of Terrorism (AML/CFT). Maurice ne figure plus sur cette liste noire, ayant pris les mesures qui s’imposent pour que son secteur financier réponde aux normes internationales et soit crédible.

L’objectif de cette liste, indique la la Commission européenne, vise à protéger le système financier de l’Union européenne du blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Les banques et autres entités sont donc invitées à être particulièrement vigilante vis-à-vis des 23 pays sur la liste noire.

«Nous avons mis en place les normes les plus strictes au monde en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, mais nous devons veiller à ce que l’argent sale provenant d’autres pays ne se retrouve pas dans notre système financier», déclare Věra Jourová, commissaire pour la justice, les consommateurs et l’égalité des genres.

«L’argent sale est le moteur de la criminalité organisée et du terrorisme. J’invite les pays figurant sur la liste à remédier rapidement à leurs carences. La Commission est disposée à collaborer étroitement avec eux afin de résoudre ces problèmes dans notre intérêt mutuel», fait-elle ressortir.

La liste a été établie sur la base d’une analyse de 54 pays et territoires prioritaires. Les 23 pays sur la liste noire sont : l’Afghanistan, les Samoa américaines, les Bahamas, le Botswana, la République populaire démocratique de Corée, l’Éthiopie, le Ghana, Guam, l’Iran, l’Iraq, la Libye, le Nigeria, le Pakistan, le Panama, le Porto Rico, les îles Samoa, l’Arabie Saoudite, le Sri Lanka, la Syrie, Trinité-et-Tobago, la Tunisie, les îles Vierges américaines et le Yémen.

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