La directrice du Bureau de l’éducation catholique (BEC) estime que le plan proposé par Leela Devi Dookun-Luchoomun est positif, « dans son ensemble ». Selon Gilberte Chung, le nouveau plan tend « à accompagner l’enfant à chaque étape de son éducation, en veillant à son développement intégral ». La systématisation du contrôle continu, la distinction entre matières « core » et « non-core », la flexibilité des cycles d’étude ou encore le soutien scolaire sous forme de « remedial studies » figurent parmi les points positifs notés par le BEC dans la réforme préconisée par la ministre de l’Education.
L’institution chapeautant l’enseignement confessionnel catholique à Maurice souligne toutefois quelques bémols de la réforme Dookun. Ainsi, Gilberte Chung note que la mise en place de trois filières (académies, collèges régionaux et polytechniques) doit s’accompagner d’une culture d’excellence généralisée et non limitée aux seules académies reconnues officiellement comme des lieux d’excellence. Pour cela, Gilberte Chung souligne l’importance de mettre les ressources humaines et techniques nécessaires à la disposition des établissements techniques et régionaux. Le BEC suggère ainsi qu’un nombre égal de bourses soient allouées pour les filières générales et techniques.
Si hier, Leela Devi Dookun-Luchoomun avait exprimé le souhait de voir le BEC se joindre à la réforme en adoptant la nouvelle nomenclature, Gilberte Chung précise que les consultations à ce sujet continuent entre le BEC et « ses différents partenaires ». Un examen détaillé du projet 9 year schooling aboutira à la rédaction d’un memorandum qui sera alors transmis au ministère de l’Education.
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