«Nous n’avons encore aucune confirmation», a déclaré Anwar Mohamedhossen, qui attendait son vol au moment où nous l’avons contacté. Frère de Mohamad Moosid Mohamedhossen, il prend l’avion ce soir à 23 heures pour se rendre en Nouvelle-Zélande pour savoir si le cinquantenaire se trouve parmi les victimes décédées lors des attaques terroristes perpétrées hier dans deux mosquées de Christchurch.

Anwar Mohamedhossen, 59 ans, est accompagné de sa sœur et de deux autres personnes, se rendent à Christchurch pour savoir si le cinquantenaire se trouve parmi les victimes des attaques terroristes perpétrées hier dans deux mosquées de cette ville.

Mohamad Moosid Mohamedhossen, originaire de Vacoas, est porté disparu depuis deux jours, selon la Croix rouge et le Croissance rouge de la Nouvelle-Zélande.

Une réunion interministérielle a lieu cet après-midi. Présidée par le Deputy Prime minister Ivan Collendavelloo, les ministres Bodha, Gayan, Husnoo et Lutchmeenaraidoo ainsi que des cadres des Affaires étrangères y ont participé.

Les attaques de ces deux mosquées du centre-ville à la mi-journée, durant l’heure de prière du vendredi 15 mars, ont fait 49 morts, dont des enfants. Brenton Tarrant, un extrémiste australien, était lourdement armé. L’Australien de 28 ans avait, une heure avant le massacre, posté un texte sur les réseaux sociaux qui se lit comme un manifeste. Il y justifie ces attaques, qu’il a préparées depuis deux ans suivant un voyage en Europe, et cite des influences de l’extrême-droite française.

L’homme, qui a comparu au tribunal ce samedi 16 mars, avait aussi inscrit sur ses armes les noms de suprématistes blancs également auteurs d’attentats, à l’instar de l’Américain Dylan Roof ou du Norvégien Anders Breivik.

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