Les ouvriers bangladais qui étaient employés par Rossana Textiles ne savent pas ce qu’il adviendra d’eux. Au chômage depuis la mise en liquidation de l’usine textile, le 15 novembre, ils n’ont pas encore été avertis de leurs nouvelles affectations. Or, le propriétaire des dortoirs où logent certains d’entre eux leur a donné jusqu’au 30 novembre pour décamper.

Sheikh Md Akram, l’un des ressortissants bangladais, assistait à la réunion du mercredi 27 novembre au ministère du Travail, à Port-Louis. Les liquidateurs des usines Rossana Textiles et Tara Knitwear, Afsar Ebrahim et Georges Chung Ming Kan, devaient communiquer aux travailleurs désormais sans emploi le montant de leurs indemnités de licenciement.

Il a été convenu que les ouvriers étrangers des deux entreprises, qui agissaient comme sous-traitants pour Tex Services, l’entreprise de Bernard Maigrot, seront transférés dans d’autres usines. Leur porte-parole Faizal Ally Beegun n’était pas à la Victoria House aujourd’hui. Nos appels téléphoniques sont restés sans réponse depuis hier après-midi.

Du côté du ministère du Travail, Mariahven Caremben, conseiller en relations industrielles, nous fait comprendre que la Mauritius Export Association (MEXA) a déjà établi une liste d’usines qui emploieront ces ouvriers. Les cadres du ministère rendront visite aux ressortissants étrangers avant la date butoir du 30 novembre pour éviter toute expulsion et les informer de leurs nouvelles affectations.

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