Lorsque le Chef juge en aura fini avec les amendements proposés à la «Courts Act», l’ébauche du projet de loi sera de nouveau sur la table du bureau de l’Attorney General. En fonction des recommandations d’Eddy Balancy, le document pourrait subir d’autres changements. Il est donc possible que le «Courts (Amendment) Act», et donc le cadre légal pour la mise sur pied d’un tribunal foncier, ne soit pas voté avant la dissolution de l’Assemblée nationale. C’est ce qu’ont rapporté des négociateurs de l’Association Justice, restitution et réparation qui se sont rendus, ce mercredi 2 octobre, au bureau du Premier ministre.

Par conséquent, Clency Harmon et deux autres membres de l’Association Justice, restitution et réparation poursuivent leur grève de la faim, entamée il y a six jours. Les trois hommes insistent pour que le gouvernement tienne parole et mette sur pied une «Land Court» ou une «Land Division» au plus tôt. Cela afin que les quelque 300 cas avérés de dépossession de terres puissent enfin être entendus et réglés.

Face à l’absence de garantie sur le vote du projet de loi, Clency Harmon lance un appel pour que d’autres victimes de spoliation des terres rejoignent le mouvement sur le parvis de l’église Immaculée conception, à Port-Louis.

Par ailleurs, il y a eu dissension au sein de l’association sur les personnes déléguées pour se rendre au bâtiment du Trésor. Lydie Roussety, membre exécutif, avait été choisie pour représenter les personnes expropriées. Or, Danielle Tancrel et Halima Sohowon ont assisté à la réunion de ce matin. Les membres de l’association estiment que Danielle Tancrel d’agir en fonction de ses intérêts et de faire cavalier seul. Il lui a été demandé de se dissocier de ces discussions officielles.

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