Les négociations en vue d’un accord collectif dans le secteur sucre auraient dû débuter en janvier 2018. Mais le patronat des différentes entreprises concernées insiste sur des discussions portant d’abord sur l’accord de procédure, déplore le Joint Negotiating Panel (JNP). De plus, les artisans et laboureurs ont été «émiettés», avance Ashok Subron, négociateur pour le JNP.

Le JNP requiert ainsi du gouvernement qu’il veille à ce que les discussions soient simplifiées, se fassent de manière sectorielle et qu’elles débouchent sur un accord collectif, indique Lall Dewnath, président de l’Artisans and General Workers Union.

Pour Ashok Subron, l’attitude du patronat vis-à-vis des travailleurs dénote un manque de respect. Or, ces mêmes responsables d’entreprises n’hésiteront pas à «faire pression» sur la Mauritius Cane Industry Association et le Premier ministre Pravind Jugnauth «à la veille» de la présentation du Budget.

Subron croit même savoir que face à un prix du sucre au plus bas depuis 20 ans sur le marché mondial, les «proprieter tablisman» comptent faire du lobby pour l’introduction d’une taxe de 12 euros par touriste. Une manière de subventionner le secteur sucre, selon le syndicaliste.

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