L’Agence française de développement renouvelle son engagement financier auprès de la Commission de l’océan Indien. L’enveloppe est, cette fois, à hauteur de 8 millions d’euros dans le cadre de la mise en œuvre de la troisième phase du projet de veille sanitaire. Ceci permettra de développer de nouveaux aspects de la surveillance épidémiologique dans la région et de prévoir les risques.

Le réseau SEGA One Health, mis en place depuis 2007, est l’exemple du «partenariat exemplaire» entre la COI et l’AFD, qui a déjà financé les deux premières phases de l’unité de veille sanitaire. C’est ce qu’explique le secrétaire général de la COI Hamada Madi Boléro. Le réseau SEGA One Health permet la surveillance de maladies transmissibles chez les hommes et les animaux.

Vishnu Lutchmeenaraidoo, ministre des Affaires étrangères et président de la COI, s’est exprimé sur le risque d’émergence de maladies nouvelles auxquelles les pays de la région devront faire face. La mise en place d’un point focal d’urgence sanitaire dans chacun des Etats membres de la COI est en cours afin de permettre une plus grande coopération entre les pays.

Cette troisième phase de développement de l’unité de veille sanitaire permettra notamment de former des épidémiologistes dans chacun des pays membres de la COI, et de travailler sur l’élaboration d’outils de gestion de crise. De nouveaux aspects, telles que les risques sanitaires liés au changement climatique et aux catastrophes naturelles, seront aussi étudiés.

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