Pallier le manque de main d’oeuvre mais aussi de compétences spécifiques. C’est ce qui motive le recours prochain à la main-d’œuvre étrangère dans le secteur du Business Process Outsourcing. Une décision qui ressort d’une réunion qui a eu lieu, ce matin, entre les ministres des TIC et du Travail ainsi que les opérateurs du BPO.

Recourir à l’expertise étrangère, explique Roshi Bhadain, permettra aux entreprises de ce secteur de l’économie d’étendre leurs activités tout en assurant la formation de Mauriciens. Car si le gouvernement a accepté la venue d’employés étrangers, cela se fera toutefois sous conditions. Ainsi, dans un premier temps, un Mauricien devra être recruté pour chaque étranger embauché. Un quota qui sera revu à la hausse graduellement pour les locaux.

A terme, dans cinq ans, l’expertise étrangère ne sera plus nécessaire, avance Soodesh Callichurn, ministre du Travail. Ce modèle devrait aussi s’appliquer à d’autres secteurs comme la construction ou encore l’hôtellerie.

« On s’est compris », estime pour sa part Charles Cartier à l’issue de la réunion de ce lundi 28 décembre. Le gouvernement, dit le président de l’Outsourcing and Telecommunication Association of Mauritius, a compris quels étaient les enjeux pour l’industrie. Celle-ci, affirme Cartier,doit pouvoir se différencier et conquérir d’autres marchés que la France, en se formant à d’autres langues européennes et en créant d’autres types de compétences.

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