Non ! Les cordonniers n’ont pas disparu. Non ! Ce n’est pas un métier de vieux. Assis sous un arbre près de la gare de Rose-Hill, Rasdovic, une grosse aiguille et du fil à la main, donne une seconde vie aux chaussures. Rasdovic a 28 ans et depuis 11 ans il est un heureux cordonnier. « Je n’ai personne sur le dos. Je suis mon propre chef. Je n’ai pas besoin de quémander mon argent à la fin du mois. Je travaille pour moi », dit-il sur un ton humoristique. « Ce travail, c’est mon gagne-pain et je suis fier de l’exercer. » Il a bien raison.

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