C’est tout en parabole que Navin Ramgoolam a critiqué Pravind Jugnauth avec des références au Ramayana, livre sacré de l’hindouisme. Expliquant notamment qu’il est interdit d’occuper une fonction obtenue de manière illégitime.

Commentant la campagne électorale, le leader du Parti travailliste a admis que certains rouges sont «enn tipe ankoler» n’ayant pas obtenu un ticket mais que les choses rentrent dans l’ordre au fur et à mesure qu’ils comprennent que c’est l’objectif à atteindre qui est important.  Rappelant que les législatives ne sont pas «gagnées d’avance», c’est en bhojpuri que Ramgoolam a conclu son discours. «Kismat ke chabi tohar hant me ba» a-t-il lancé, ce qui se traduit par «la clé de votre destin est entre vos mains».

Parlant lors des célébrations de Divali dont Ramgoolam était l’invité d’honneur, Rajendrah Ramdhean, n’a pas fait dans la subtilité. Comparant la performance, comme Premier ministre, de Navin Ramgoolam et Pravind Jugnauth, le président de la Mauritius Sanatan Dharma Temples Federation (MSDTF) a conclu que les Jugnauth père et fils sont des namak haram (ingrats en hindi) et dominer alors que l’actuel Premier minis «finn pas par lafnet».

«Dimoun pe dir fodre pa vot MSM. Zot pe dir, pa mwa!», a plaisanté Ramdhean. Avant de se demander qui il faut soutenir, si ce n’est pas le parti du soleil. «Zot kone ki ena pou fer»  a alors exhorté le président de la MSDTF. Avant de, lui aussi, conclure en hindi : «Samajdaron ke liye ishara kaafi hai» soit «pour les personnes intelligentes, une simple indication suffit».

La MSDTF a organisé une soirée de célébration de Divali à son quartier général de Réduit, ce 25 octobre.

Facebook Comments