Moroil a créé un marécage artificiel unique en son genre non seulement à Maurice mais aussi dans l’océan Indien. Ce bassin utilise des roseaux pour traiter les eaux usées issus du processus de raffinage des huiles. La compagnie traitera, par conséquent, ses effluents sur place au lieu de les acheminer vers une station de traitement à Roche-Bois.

La première phase, soit les sept bassins construits et où poussent des quenouilles (connues comme «voun» à Maurice), a été dévoilée le jeudi 4 juillet. Enclenché depuis 2016, le projet est le fruit d’une collaboration avec l’université de Maurice, avec le soutien du Mauritius Research Council et financé notamment sous le «Collaborative Research and Innovation Grant Scheme».

«Moroil souhaite se positionner comme une industrie pionnière dans le domaine de traitement des eaux», a déclaré André Espitalier-Noël, Managing Director de l’entreprise mauricienne. Celle-ci passe maintenant à la phase de tests qui se feront en temps réel.

Les bassins, appelés «constructed wetlands», peuvent traiter 20 m3 d’effluents à chaque fois. Outre les «voun», dont les racines purifient l’eau, ils comprennent un lit de graviers ainsi qu’un substrat à base des cendres de charbon produits par les chaudières.

Le ministre de l’Environnement Etienne Sinatambou et son collègue de l’Agro-industrie Mahen Seeruttun ont tous deux salué une collaboration fructueuse entre des acteurs des secteurs public et privé.

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