Que le gouvernement, les compagnies de transport et les syndicats reconnus discutent de la préservation et de la sécurité d’emploi dans le sillage de l’entrée en opération du Metro Express. Telle est la proposition de la Union of Bus Industry Workers (UBIW). Ce syndicat a soumis une ébauche d’accord en ce sens au ministre Nando Bodha, ce jeudi 17 août.

La UBIW souhaite ainsi que le gouvernement s’engage à préserver tous les emplois dans le secteur du transport public dans le cadre de l’entrée en opération du Metro Express, explique Ashok Subron, négociateur. L’accord, souhaite le syndicat, devra prendre effet à partir du 31 juillet 2017 (date de signature du contrat avec le constructeur Larsen & Toubro) et être en vigueur durant toute la durée des opérations du métro.

Indépendamment des provisions existantes, poursuit le négociateur, les compagnies de transport qui envisagent des licenciements devraient notifier les ministères du Travail et du Transport de même que les syndicats quatre mois à l’avance.

En outre, il ne peut y avoir de «redundancy» sans proposition d’emploi alternatif, suggère la UBIW. Le travailleur du transport devra également pouvoir opter pour un Early Retirement. La compensation, dans ce cas, devrait alors être d’au moins 30 jours par année de service.

En marge de la rencontre prévue avec le ministre du Transport Nando Bodha le 24 août, et des négociations tripartites souhaitées, l’assemblée générale prévue le 24 août a été renvoyée au 28 septembre.

Autre sujet abordé par la UBIW : l’accord collectif arraché à la National Transport Corporation en 2013, suivant un mouvement de grève, qui est arrivé à terme. Les travailleurs souhaitent, cette fois encore, des négociations tripartites présidées par le gouvernement. Mais aussi l’intervention de Bodha pour que la UBIW puisse avoir accès aux employés.

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