Leurs craintes augmentent à mesure que la date de la mise en opération du Metro Express approche. Les travailleurs de la United Bus Service (UBS) estiment que malgré les assurances du ministre des Infrastructures publiques Nando Bodha, les risques de pertes d’emploi sont grands. Rien qu’au sein de cette compagnie d’autobus, 500 emplois sont en jeu, estime la UBS Employees’ Union. Comment ? A cause des Rs 500 000 de pertes sur les recettes au quotidien, affirme le président de ce syndicat.

Puisque le public sera encouragé à utiliser le métro léger, et malgré le déploiement de «feeder buses» pour acheminer les passagers de et vers les stations, la UBS pourrait réduire sa flotte afin de limiter les pertes, estime Iqbal Sheikabbass.

Les salariés s’étonnent également que le contrat proposé par Metro Express Ltd à ceux qui ont postulé ne soit que d’une durée de deux ans. Certains hésitent, en effet, à renoncer à une dizaine, une vingtaine, voire une trentaine d’années de temps de service au sein de la UBS pour un contrat à durée déterminée.

Le syndicat lance un ultimatum au Premier ministre et au ministre Bodha pour une réunion tripartite avant fin septembre et le «soft launch» du métro. Si le gouvernement ne réagit pas, une assemblée générale sera convoquée pour décider si les travailleurs organiseront une manifestation ou une grève.

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