Des vêtements et autres produits griffés de renommée mondiale vendus à prix abordables à Maurice ? C’est de l’ordre du possible. Si l’écosystème des affaires s’y prête et après la formation des services douaniers pour un meilleur contrôle des articles contrefaits. C’est ce qu’a fait comprendre Dr Ana Maria Pacón, consultante en propriété intellectuelle, cette semaine.

En mission à Maurice depuis cinq mois, elle a notamment eu des rencontres avec des entreprises et étudié le comportement des consommateurs pour connaître l’impact socioéconomique d’une transition vers l’enregistrement international des marques. Un processus que Maurice envisage d’amorcer.

Cela ne se fera toutefois pas du jour au lendemain. «Il faudra entre cinq et huit ans pour passer du ‘national exhaustion’ à l‘international Exhaustion’», a indiqué le ministre des Affaires étrangères Nando Bodha. Un laps de temps nécessaire pour mettre en place un plan directeur et adapter le cadre légal «pour devenir un pays ouvert aux représentants des grandes marques et aux importateurs des produits de marques venant de source sûre», a ajouté le ministre. D’autant que les perspectives pour l’économie mauricienne sont réelles que ce soit pour les entreprises locales et pour les investisseurs.

Le sujet a fait l’objet d’un atelier de travail à l’hôtel Hennessy Park, à Ebène, le lundi 7 octobre. La session a réuni des délégués de la Business Chamber of Commerce, de l’Association des consommateurs, de la douane et du ministère de l’Industrie et du Commerce, entre autres.

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