Il ne comprend pas ce qu’on lui reproche dans ce dossier. Les contrats alloués par la National Development Unit suite aux inondations de mars 2013, explique Anil Bachoo, l’ont été dans le cadre d’« emergency procedures » car des personnes avaient perdu la vie. La NDU, ainsi que d’autres, poursuit-il à sa sortie de la Bail and Remand Court, ce matin, ont travaillé avec célérité et « sincérité ».

Aujourd’hui, c’est un « procès d’intention » qu’on lui fait dans ce dossier. « Je n’ai pas fait d’erreur dans ma vie, affirme Bachoo. Je n’ai commis aucun crime. » Et ni ses avocats, ni lui ne doutent de la victoire.

En Cour, ce matin, la police n’a pas objecté à sa remise en liberté conditionnelle. Anil Bachoo devra s’acquitter, le lundi 23 novembre, d’une caution de Rs 50 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 500 000. L’ex-ministre des Infrastructures publiques fait face à deux charges provisoires, selon Rama Valayden : « conspiracy » et « public official using office for gratification ».

Durant l’audience, l’homme de loi a tenu à revenir sur la journée d’Anil Bachoo, hier, aux Casernes centrales. Soulignant le fait que la police a violé ses droits et employé des « tactiques dilatoires ». Tout cela afin qu’il ne puisse pas être présenté à temps devant une Cour de justice et passe la nuit en cellule.

Convoqué au Central Criminal Investigation Department (CCID) hier matin, Anil Bachoo a été arrêté durant son interrogatoire. Il a été conduit au Moka Detention Centre en début de soirée. Avant d’être finalement relâché sur parole par la police.

Ce n’est que ce matin, a fait ressortir Rama Valayden, qu’Anil Bachoo a été notifié des charges qui pèsent contre lui. Cela après « 48 questions » sans lien avec les charges retenues contre son lui, et environ deux heures, ce matin, passées au CCID.

Le panel d’hommes de loi compte alerter les associations militant pour les droits humains ainsi que Geoffrey Robertson de « ce qui se passe ».

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